Dans le cadre du projet d’EAC Lycéens et apprentis au cinéma, Mme Girault accompagne les élèves inscrits à la première projection de l’année scolaire. Le mardi 30 novembre, il s’agira d’emmener les 1 G3 et les 1 G9 visionner Johnny Guitar de Nicholas Ray. Le mercredi 08 décembre 2021, ce sont les 1 STMG 1 qui vont voir Les dents de la mer. Mme Briffault fera de même avec les 207 et 208 le mercredi 15 décembre.
« La 27e édition du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma en région Centre-Val de Loire devrait permettre le retour en salles de cinéma des élèves. L’occasion de découvrir et de ressentir des sensations et émotions fortes, collectivement, grâce à la magie et au pouvoir du grand écran. Seront présentés aux élèves les films de cinéastes aux horizons différents, tels que Steven Spielberg, Jane Campion, Nicholas Ray, ou encore Jérémy Clapin, figure montante du cinéma d’animation français. Ainsi qu’un programme de courts métrages (La Piste animale) autour de la relation entre l’Homme et l’animal. Des frissons, des grands espaces, de l’émotion et des questionnements sur notre époque : autant de matière pour sensibiliser les élèves à l’analyse critique et artistique des images qui les entourent. » Ciclic Centre-Val de Loire.
Il s’agit de former les élèves à la lecture de l’image, leur faire découvrir le cinéma classique (dans l’un des deux cas, un genre précis : le western), les initier à la construction d’un long métrage et développer leur esprit critique.
- Johnny Guitar
Embauché en tant que musicien au sein du saloon de Vienna, Johnny Guitare arrive en pleine guerre des clans. En effet, Vienna doit faire face à la jalousie de sa rivale, Emma, qui profite de la mort de son frère pour l’accuser et monter les habitants contre elle.
Le scénario original donnait à la base plus d’importance aux hommes mais la tension entre les deux actrices a finalement servi au remaniement de l’histoire, participant ainsi au succès de ce film novateur. Un western pionnier, tant dans sa façon de dénoncer le lynchage et la persécution en plein maccarthysme, que dans sa mise en avant des femmes au cœur du récit, dans un genre traditionnellement très masculin. Et puis, très certainement, l’une des plus belles utilisations du Technicolor.
- Les dents de la mer
À quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d’Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d’une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d’un requin. Il décide alors d’interdire l’accès des plages mais se heurte à l’hostilité du maire uniquement intéressé par l’afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...
Les Dents de la mer, quatrième long métrage de Steven Spielberg, qu’il réalisa à 28 ans seulement, lança la mode du blockbuster hollywoodien, avec une économie de moyen symbolisée par la désormais fameuse maquette du requin tueur longtemps soustraite au regard des spectateurs. Spielberg y déploie déjà son art unique de manier le désir de plaire au plus grand nombre et de réelles considérations d’auteur, et intimiste. Un film instantanément culte, porté par la musique de John Williams ; et une véritable expérience en salle de cinéma !