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Le proviseur du lycée Charles Péguy part à la retraite
Article mis en ligne le 10 juillet 2014
dernière modification le 22 septembre 2014

par F. Kuszel

 

Après, neuf ans passés à la tête du lycée Charles-Péguy, Serge Cimolino laisse sa place de proviseur.
« Il faut fonctionner portes ouvertes et recevoir tout le monde. » Le dialogue, c’est un peu ce qui caractérise Serge Cimolino, proviseur du lycée Charles Péguy. À 61 ans, il prendra sa retraite le 30 septembre 2014. Et, le 15 juillet, il refermera une dernière fois, la porte de l’établissement qu’il a dirigé pendant neuf ans.

Serge Cimolino a derrière lui une longue carrière de chef d’établissement : 28 années au service des autres, un métier de relations humaines. Auparavant, il a été professeur pendant six ans. Mais, déjà, l’envie de devenir proviseur se faisait sentir. À l’époque, pas de concours, juste un entretien. Il dirigera d’abord le lycée professionnel Jean-Zay, puis Jean-Lurçat à Fleury-les-Aubraies, avant de passer par Luisant (Eure-et-Loir) et le lycée Sylvia Montfort, et enfin, Charles Péguy.
En fil rouge, l’importance d’avoir, pour les élèves, un modèle de vie en collectivité dans un lieu démocratique et éducatif. « Notre rôle, explique-t-il, est de faire en sorte que le lycée fonctionne au mieux, avec les meilleures conditions matérielles, morales et psychologiques. On est le pilote, à la fois dans la réalité et en position de recul, pour apprécier si la direction est bonne, le rythme est bon et le cap bien tenu. » Et il faut le tenir, le cap, quand environ 180 personnes travaillent dans l’établissement. Veiller à ce que chacun ait l’information au bon moment, recueillir ce qui se passe, restituer, expliquer, convaincre, orienter, décider, impulser.

« Nous avons une fonction opérationnelle et symbolique et je veille à ce que tout le monde ait la même image collective du lycée », souligne Serge Cimolino. Ses meilleurs souvenirs : les projets que montent les professeurs et qui mettent les élèves en valeur. « Ils se passent souvent des moments rares, pas quantifiables, mais riches de talents révélés par les efforts de chacun. Un état d’esprit qui devrait être celui de l’école. »

Quelques points noirs, aussi, quand les lycéens bloquent l’accès à l’établissement en même temps que l’accès au savoir. Et un regret : « Quelque chose m’intrigue toujours, confie-t-il, c’est comment les autorités de tutelle se positionnent par rapport aux chefs d’établissement. Il y a toujours une différence entre les discours que tient l’administration et la réalité. » Une dichotomie parfois inconfortable. Serge Cimolino partira, sans doute, avec encore quelques interrogations.
Jusqu’à septembre, il participera à une cellule de rentrée au rectorat. « Après, je n’ai aucune idée de ce que je vais faire, avoue-t-il, mais ça ne me préoccupe pas. Simplement vivre les moments présents. »
Il sera remplacé à la rentrée par Michèle Martin, qui vient du lycée Henri-Matisse de Vence (Alpes-Maritimes).

 

Article de la République du Centre du 09 juillet 2014